Oui, gueule de bois. Pas d’autre mot pour qualifier ce que je ressens depuis ce terrible dimanche soir. Il y aurait tant à dire. Comme d’habitude, chacun y va déjà de sa critique, ajoute son grain de sel à l’analyse de la situation. Chacun est convaincu d’avoir raison, de la justesse de son explication. La vérité, c’est qu’il n’y a pas de raison simple, ni de coupable unique identifiable. J’ai bien sûr mes idées sur les raisons de cette déroute. Trop d’idées, justement. Je vais prendre du recul, récupérer de cette grosse gueule de bois, faire le tri. Puis, analyser ces raisons une à une, celles qu’instinctivement je pense être justes, et celles que d’autres analystes avancent. Il y a du boulot. Beaucoup de boulot. Mais ma motivation reste intacte.
mardi 9 juin 2009
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1 commentaire:
Pour ma part, c'est la gueule de bois, bien sûr, mais surtout la frustration et une colère froide qui m'habitent.
Colère de voir que les partis qui composent le PSE ont, encore une fois, fait pour la majeure partie d'entre eux, une campagne nationale.
Pourquoi s'étonner dès lors que ce soient les formations conservatrices, nationalistes voire néo-fascistes qui emportent le scrutin ?
La force des socialistes, c'est les valeurs de solidarité et la dimension véritablement continentale de leur implantation. Des, qui se croyaient plus malins que les autres, ont cru qu'ils pourraient tirer leur épingle du jeu en jouant perso. Mal, leur en a pris. Il suffit de regarder le score du SPD en Allemagne, du PS portugais, du PSOE en Espagne et du Labour en GB.
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